En visite d'inspection au niveau du centre pénitentiaire de Koléa en cours de réalisation, le wali de Tipaza s'est adressé aux responsables de l'entreprise chinoise pour les informer qu'ils doivent commencer à travailler à compter du début du mois d'octobre et que le ministre de la Justice effectuera une visite sur ce site durant ce même mois. Ce centre sera pourvu de tous les équipements et de toutes les commodités pour la formation et l'assistance des détenus dans leur réinsertion, conformément aux règles qui régissent le respect des droits de l'homme. Compte tenu de certaines difficultés constatées sur le terrain, le wali de Tipaza a rencontré l'encadrement de l'entreprise chinoise pour insister sur la mise en place du dispositif de sécurité interne au niveau du chantier et le respect des délais de réalisation du centre pénitentiaire, qui est à la charge de l'opérateur chinois. Le responsable chinois est intervenu spontanément pour rappeler que les lenteurs administratives sont à l'origine du déficit en main-d'œuvre. Le wali rétorque pour dire que « l'Etat algérien vous a facilité toutes les procédures pour ramener vos compatriotes travailler dans vos chantiers en Algérie. Par conséquent, votre argument n'est plus justifié ». Le casse-tête chinois surgit à chacune des rencontres entre les responsables des entreprises chinoises et les autorités dès qu'il s'agit d'une visite d'inspection et de travail, au niveau des projets pris en charge par les Chinois. Le problème du respect des délais contractuels demeure à chaque fois posé. C'est le ministre de la Justice et garde des Sceaux qui a préféré faire appel aux Chinois, à la suite de la défaillance des entreprises algériennes qui s'étaient engagées avant pour prendre en charge la réalisation de certains lots de cet important projet, dont le coût est estimé à des milliers de millions de dinars.