Le wali s'est montré intransigeant sur le respect strict des délais. Lors de sa dernière visite d'inspection effectuée dans la daïra de Koléa, le wali s'est enquis de l'état d'avancement des projets qui y sont lancés. Le wali de Tipasa a mis en demeure, selon un communiqué émanant de la cellule de la communication de la wilaya, deux entreprises étrangères pour les retards qu'ils accusent dans l'achèvement des projets qui leurs sont confiés. Il s'agit de l'entreprise chinoise ZCIGC en charge de la réalisation des constructions de la zone B du projet englobant les bâtiments de la détention normale du centre pénitentiaire, et du groupement des entreprises turques qui s'est adjugé le marché de construction des structures pédagogiques de 11 000 places du projet pôle universitaire. Ainsi lors de son déplacement sur le site du chantier détenu par les Chinois, Mohamed Ouchène a constaté, selon le même document, que «la société ZCIGC éprouve beaucoup de difficultés dans les travaux de réalisation de la zone C, appelée hors détention si bien que deux blocs seulement ont tété entamés sur les 19 prévus». Pour autant, lit-on dans le communiqué en question «la première zone constituée des infrastructures de la haute sécurité confiée à une entreprise algérienne a enregistré un taux d'avancement de 50% et dont la livraison définitive est prévue en février 2011». Au vu des retards accumulés par les Chinois, causés notamment, selon la cellule de communication de la wilaya par «l'indigence des moyens matériels mis en œuvre et de l'effectif très réduit des employés», le wali a intimé l'ordre au bureau d'étude chargé du suivi des travaux et à l'entreprise réalisatrice de cette partie du projet du centre pénitentiaire de «réorganiser le chantier en question et de le relancer dans les plus brefs délais». Pour ce qui est de l'autre projet implanté à Koléa et qui accuse un retard dans ses travaux, en l'occurrence celui de la réalisation des structures pédagogiques du pôle universitaire, dont la date de l'entame des travaux remonte au 21 août 2009, le chef de l'exécutif de la wilaya et devant le retard enregistré pour son achèvement, a, selon toujours le même communiqué, mis en demeure le groupement turc qui normalement livrera ce projet dans un délai ne dépassant pas les 22 mois. «Le wali s'est montré intransigeant sur le respect strict des délais contractuels en mettant en demeure le maître d'œuvre de renforcer le chantier en moyen humains et matériels et d'accélérer la cadence des travaux».