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Un chantre du terroir méconnu
Evocation. 7e anniversaire de la disparition de l'écrivain Malek Ouary
Publié dans El Watan le 07 - 01 - 2009

Ecrivain de langue française, Malek Ouary est mort en exil, le 21 décembre 2001, à Argeles Gazost, dans les Pyrénées Orientales en France. Sept ans nous séparent, presque jour pour jour, de sa disparition dans l'anonymat.
En dépit d'une vie pleinement consacrée à la promotion du patrimoine berbère et de la littérature algérienne d'expression française, l'homme reste injustement méconnu. Né le 27 janvier 1916, Malek Ouary est issu d'une famille de Kabyles chrétiens de Ighil Ali en basse Kabylie. Son enfance, traversée par un mode de vie traditionnel, présente des similitudes avec celle de Jean et Taos Amrouche. Après des études primaires au village natal, il regagne Alger pour poursuivre son cursus scolaire avant de devenir journaliste à Radio-Alger. Une période de formation intellectuelle intense, mais aussi de « sevrage » de sa culture d'origine par « l'exclusivisme culturel français de l'époque. « On m'y envoyait en quelque sorte pour y désapprendre ma langue afin de m'initier à une autre », dixit Malek Ouary en 1974. C'est ainsi qu'il a consacré son énergie dans l'enregistrement des chorales féminines du pays des Aït Abbas dans les années 1950 et la traduction de poèmes et de contes. Sa « quête » a donné naissance à un bouillon de trésors consignés dans des essais à l'instar de Par les chemins d'émigration précédé par Les Colliers d'épreuves en 1955, la composition de 22 disques souples de chants individuels et de chœurs en 1946 pour Radio-Alger , passée, malheureusement « au pilon » et Poèmes et chants de Kabylie en 1974.
Cet essai signe un retour salvateur aux racines. D'ailleurs, Malek Ouary n'a pas manqué d'exprimer son admiration pour Chants berbères de Kabylie, ouvrage de Jean Amrouche, son co-villageois, à travers lequel Malek a prit conscience de la nécessité de sauvegarder la culture berbère. Parallèlement, Malek Ouary s'est investi, même tardivement, dans l'écriture romanesque. Son premier roman Le grain dans la meule, une histoire de vendetta en Kabylie pré-coloniale, paru en 1956, reçoit les faveurs de la critique. Le journaliste a signé également son deuxième roman La montagne aux chacals en 1981, suivi d'un troisième au crépuscule de sa vie La robe kabyle de Baya, publié en 2000, un an avant sa mort. Malek Ouary, quand bien même « tué » dans son pays, puisque ses œuvres restent rarissimes, même introuvables, fait partie de cette « espèce rare » d'écrivains algériens de la première génération qui a contribué à la transmission du patrimoine culturel kabyle et à la formation de la riche tradition littéraire « francophone » dans l'espace littéraire kabyle et dans la littérature algérienne, indique Daniela Merolla, chercheur en anthropologie littéraire berbère à l'université de Leyde aux Pays-Bas.


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