Des Saoudiennes au volant après la levée historique de l'interdiction L'interdiction faite aux femmes de conduire, en vigueur depuis des décennies en Arabie Saoudite, a été levée hier et des conductrices, émues et fières, ont aussitôt commencé à circuler à Riyad et dans l'ensemble du pays, évoquant un sentiment de liberté, même si de lourdes discriminations persistent. L'interdit, unique au monde, a été levée à 00h00 locale. La réforme est historique à l'échelle de ce royaume ultraconservateur de 32 millions d'habitants. Aussitôt après, des femmes ont commencé dans la nuit à sillonner au volant les avenues éclairées de la capitale Riyad et d'autres villes, certaines la stéréo de leur véhicule à fond. «C'est un événement historique pour chaque Saoudienne», a déclaré Sabika al-Dosari, une présentatrice de la Télévision saoudienne, avant de traverser la frontière avec Bahreïn à bord d'une berline. «Je me sens libre comme un oiseau», a déclaré Samar Almogren, animatrice TV au volant de son véhicule dans Riyad. «C'est une grande réussite», a également commenté le milliardaire Al-Walid ben Talal, dans une vidéo postée sur Twitter, où l'on voit sa fille Reem en train de conduire un 4×4, tandis que ses petites-filles applaudissaient sur la banquette arrière. 30 nouveaux sites proposés au patrimoine mondial de l'Unesco Le comité du patrimoine mondial devra examiner, au cours de sa 42e session, prévue du 24 juin au 4 juillet à Bahreïn, les propositions d'inscription de trente biens culturels sur la liste du patrimoine universel de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), a annoncé cette institution onusienne sur son site internet. Cinq sites naturels, dont l'extension d'un site déjà inscrit, trois autres mixtes (naturels et culturels) et 22 sites culturels, sont parmi les sites devant intégrer la liste du patrimoine mondial, précise la même source. L'oasis d'Al-Ahsa, en Arabie Saoudite, Khor Dubaï, un port marchand traditionnel aux Emirats arabes unis, la ville califale de Medina Azahara (Espagne), l'Ensemble urbain historique de Nîmes (France), la vieille ville de Jakarta, (Indonésie) et Ivrée, cité industrielle du XXe siècle (Italie) figurent parmi les sites proposés au classement. Le comité examinera également l'état de conservation de plus de 157 sites déjà classés, dont une cinquantaine figurent dans la liste des sites en péril, alors que le centre historique de Shakhrisyabz, en Ouzbékistan, pourra faire l'objet d'un retrait de la liste. En 2017, le comité du patrimoine mondial, réuni à Cracovie, en Pologne, avait approuvé l'inscription de 21 nouveaux sites et l'extension de cinq sites existants, dont la vieille ville d'Al Khalil (Palestine), le Paysage culturel des Khomani (Afrique du Sud) et la ville historique de Yazd (Iran). La CGEA lance l'académie Ressources humaines La Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), procédera aujourd'hui à Alger, en collaboration avec l'Organisation internationale du travail (OIT), au lancement officiel de l'académie Ressources humaines (RH-CGEA), visant à encourager l'employabilité des jeunes, a indiqué, hier, dans un communiqué, l'organisation patronale. L'académie RH-CGEA est «le résultat d'une collaboration étroite avec l'OIT et s'inscrit dans le cadre du +Projet Tawdif : de l'université au monde du travail +, initié par l'OIT, avec le soutien financier du Royaume-Uni et dont la CGEA est partie prenante et membre du comité de pilotage», précise la même source. Le projet vise à «améliorer la transition de la formation vers l'emploi des jeunes diplômés par la promotion de la recherche active et des compétences entrepreneuriales, l'identification des compétences et métiers en demande par les entreprises, ainsi que la promotion de mécanismes de concertation et d'information entre tous les acteurs publics et privés concernés par l'insertion professionnelle des jeunes», ajoute-t-on.