U n total de 88 harraga, dont 7 femmes, 8 mineurs et 3 Libyens a été intercepté dans la nuit de dimanche à lundi par les forces navales de la façade maritime ouest au large de Mostaganem, Oran, Arzew, et Ghazaouet. En effet, l'intensification des opérations de patrouille en mer ont permis de mettre en échec ces tentatives d'embarquement clandestin à destination des côtes espagnoles. Parmi ces migrants interceptés, l'on signale un groupe de 14 harraga, dont une femme et son bébé de quatre mois. Ces derniers ayant embarqué à partir de la plage de Aïn El Turck avaient refusé de s'arrêter après avoir été repérés par une patrouille des garde-côtes. Pire encore, ils se sont aspergés d'essence dans le but de s'immoler. Les garde- côtes ont dû faire preuve de professionnalisme afin de les dissuader et les ramener à la raison. Ils ont été reconduits au port d'Oran à bord d'une vedette des garde-côtes et une enquête a été ouverte. Un drame évité de justesse. De son côté, l'unité marine de la Protection civile d'Oran, en collaboration avec les garde-côtes a secouru, avant-hier soir, 18 harraga qui étaient en danger de mort. Selon un communiqué de la cellule de communication de la Protection civile, 10 hommes, 6 femmes, ainsi que 2 enfants, dont l'âge varie de 2 à 32 ans étaient à 20 km au large d'Arzew à bord d'une embarcation. Ils ont été repérés peu avant 21 heures, la nuit de dimanche à lundi. Selon la même source, les 18 candidats à l'émigration clandestine étaient en bonne santé. Ils ont été remis à la gendarmerie. Selon un premier bilan, quelque 77 harraga ont été secourus et 235 autres ont été interceptés durant le mois de septembre dernier par les forces navales de la façade maritime ouest au large de Ghazaouet, Oran, Aïn Témouchent et Mostaganem. Les garde-côtes ont effectué un total de 28 opérations, dont 7 pour porter secours à des migrants en péril, alors que le reste des interventions sont des patrouilles en mer.