La rareté de la sardine sur les étals de la poissonnerie de Collo se fait durement sentir ces jours-ci par la population locale, particulièrement les petites gens qui ne peuvent s'empêcher de faire un tour au marché du poisson, espérant une éventuelle grosse prise de ce poisson bleu dit « plat des pauvres ». La bouillabaisse est chèrement payée tant que la sardine ne veut pas descendre en dessous de la barre des 200 DA. Même l'usine de transformation et de conditionnement du poisson, la Sarl Sidi Achour de Collo, a été obligée d'observer un arrêt, lequel dure depuis 6 mois, faute de sardine. Le gérant de cette usine, ressuscitée sur les « cendres » de l'ex-Enapêche, Noureddine Kezzar, qui se trouve être également le président de la Chambre de la pêche et de l'aquaculture de la wilaya de Skikda, explique que cette rareté du poisson est due aux méthodes archaïques utilisées par les pêcheurs, ajoutant que ces derniers ont besoin d'une initiation aux techniques modernes de pêche, notamment celle pélagique (en haute mer).