Ce sont les propos tenus par le secrétaire général du CHUO, hier, à la presse. «Le CHUO est une structure à caractère d'urgence et c'est le statut de la Fonction publique qui doit s'adapter avec la conjoncture. Certes, il y a une accumulation d'erreurs qu'on doit corriger, mais on refuse de licencier des paramédicaux alors que, chaque jour, des lettres nous sont adressées par les chefs de différents services nous implorant de recruter des paramédicaux pour le bon déroulement du travail, ce que nous ne pouvons pas faire même si les postes budgétaires existent. Un bon nombre de TS sont au chômage car le plan de gestion n'est pas visé. Nous ne pouvons prendre cette responsabilité et mettre en danger la vie du malade», ajouta-t-il. D'un autre côté, on apprend que 21 paramédicaux sont concernés par le licenciement. De son côté, l'inspection de la Fonction publique refuse de viser le plan de gestion des ressources humaines de l'année 2004 où il s'est avéré que les recrutements effectués, surtout dans la santé, ne répondent pas aux normes de recrutement, tels que le lancement d'un concours de recrutement et sa publication par voie de presse. De ce fait, l'inspection de la Fonction publique refuse de signer le plan de gestion des ressources humaines tant que le responsable du CHUO et celui du secteur sanitaire Ouest refusent d'annuler 30 à 40 décisions de recrutement dans chacune des deux structures.