«Le silence des autorités s'apparente à une démission et à leur incapacité de régler les problèmes des citoyens agressés à l'intérieur même de ces inhabitables demeures. Les responsables concernés doivent au plus vite réagir car il y va de la santé de nombreuses familles», nous confie non sans colère une dame qui s'est, une nouvelle fois, rapprochée de nos bureaux. Ses concitoyens des 600 Logements, ayant à travers diverses correspondances dénoncé le diktat imposé par certains transporteurs qui ont transformé les aires de jeux de la cité en garage de réparation et parking de stationnement, vivent la même situation, cause d'insomnies de la cité «résidentielle». Les habitants de Lararsa, abandonnés à leur triste sort, ne comprennent pas leur mise en quarantaine. «Les routes éventrées font fuir les plus téméraires des chauffeurs de taxi qui ne s'aventurent pas dans ces lieux pléthoriques en maux. La prolifération de chiens errants met en péril la vie de nos enfants. Mis pourtant au courant, les responsables de l'APC et de la wilaya ne font rien pour apaiser nos souffrances», nous révèle Hacène, un citoyen du quartier. Les résidents de la cité SNTR, située à la périphérie est de l'antique Sitifis, ne comprennent pas les deux poids, deux mesures de l'APC ayant «bitumé» uniquement un petit tronçon alors que le gros lot, poussiéreux l'été et boueux l'hiver, attend une utopique couche de goudron. Les trois correspondances transmises à la wilaya et à la commune le 8 juin et 14 août 2002 et 16 juin 2003 sont restées lettre morte. A noter que les maux des cités précitées ne figurent pas dans le plan d'urgence concocté dernièrement et pour lequel une enveloppe de plus de 45 milliards de centimes sera dégagée. Par ailleurs, les acquéreurs de logements auprès de la Société algérienne de la promotion, sise à la cité Douhil Salah (situés en face des Tours), posent la question des actes de propriété qui n'est toujours pas résolue. La transformation par le promoteur des espaces verts en lieu de stockage de matériaux de construction est l'autre point consigné dans la lettre transmise, le 18 avril 2005, au wali devant démêler cet écheveau de problèmes tissés par le laisser-aller de certains rentiers n'occupant pas la place qu'il leur faut …