Ceux qui y sont présents semblent afficher un engouement à l'activité commerciale. Les étals du marché communal sont achalandés de légumes et fruits de saison. Considérée comme une commune rurale, la localité garde son secret avec ses maisons séculaires et ses vieux entrepôts qui bordent l'artère principale. D'autres habitations de construction récente sont élevées sur un niveau abritant des locaux commerciaux. Autour de la ville, on peut voir des champs que traverse la route menant vers Meridja, Ouled Belhadj et Baba Ali. S'étalant sur une superficie de 20 km2, la commune de Saoula totalise 40 000 habitants. D'après P/Apc, A. Bouazabia, «le plan d'action pour l'année 2006 connaît une réalisation estimée à 90%, ainsi que la réalisation d'autres projets, à savoir l'extension du réseau AEP Ouled Belhadj, du réseau d'assainissement Meridja III et la réalisation de canalisations des eaux pluviales concernant la rue Meridja Mahmoud», a indiqué l'élu local. D'après lui, l'implantation d'une microzone spécialisée dans la vente du bois et dérivés constitue une préoccupation majeure de l'assemblée. «Dans notre commune, on dénombre plus de 400 ateliers de menuiserie et d'ébénisterie. La vente du bois n'est pas organisée. Nous pensons qu'avec cette implantation, des emplois pour jeunes seront créés et de nouvelles ressources feront profiter la commune», a déclaré le même élu. En dépit de ses capacités, Saoula est considérée comme une commune pauvre. «Notre commune n'a pas de ressources. Le budget alloué est estimé à 4 milliards de centimes. Pourtant, elle dispose d'une zone industrielle créée en 2000, mais elle n'est pas fonctionnelle», a-t-il encore affirmé. Selon notre interlocuteur, la localité n'assure pas une autosuffisance en matière de produits agricoles. «On dénombre pas moins de 30 fermes. Mais en matière d'approvisionnements, Saoula n'est pas différente d'Alger-Centre ou de Bab El Oued», atteste M. Bouazabia. Dans le cadre social, le magisrat communal a précisé que 2100 dossiers relatifs aux logements sociaux ont été traités par les brigades chargées des enquêtes au profit de l'Apc. «La dernière attribution des logements sociaux remonte à 1994. Présentement, nous collaborons avec une commission de la circonscription administrative de Bir Mourad Raïs pour une éventuelle attribution de logements sociaux. Nous espérons que les habitants de notre commune bénéficieront d'un quota conséquent», a-t-il assuré. Dans le secteur éducatif, le même interlocuteur a fait par d'une réalisation d'une école primaire de 12 classes, accompagnée d'un logement et d'un CEM en cours de construction. «Pour l'année 2007, nous avons inscrit la réalisation d'un lycée et d'un collège. Nous envisageons également construire une crèche et une bibliothèque. Malgré le retard enregistré, nous avons pu relancer certains projets qui étaient à l'arrêt», a conclu le président de l'Apc.