Le programme de réhabilitation du réseau AEP a pourtant coûté la bagatelle de 6 000 MDA (millions), mais force est de constater qu'après l'inauguration, par le président de la République du mégaprojet transfert des eaux à partir du barrage de Béni Haroun, des fuites d'eau sont signalées un peu partout. Que les vannes d'alimentation soient ouvertes ou fermées, le résultat est le même: l'eau s'écoule à longueur de journée pour aller se perdre dans les égouts et les avaloirs. Elle coule en abondance par les conduites principales. Citons, à titre d'exemple, et la liste est loin d'être exhaustive, les déperditions constatées à la cité Mentouri (ex- le Bosquet), à la cité El Mouna, à El Gammas, à la cité des frères Abbès (Oued El Had), au niveau du lotissement extension 5 de la nouvelle ville Ali Mendjeli et à Aouinet El Foul, ceci concernant le réseau récemment rénové par une entreprise chinoise. Pour ce qui est de l'ancien réseau, des fuites ont été signalées à Zouaghi, au boulevard Benbaâtouche à Sidi Mabrouk inférieur, à la cité Emir Abdelkader, du côté de la zone industrielle Palma, à la cité des Mûriers, à Bab El Kantara, etc. Malgré cela, il semble que personne ne se soit inquiété de cette situation, en dépit des nombreux appels téléphoniques émanant de citoyens, offusqués par ce gaspillage.