Cette jeune assemblée, qui semble hériter d'une situation peu reluisante, saura-t-elle relever le défi et faire sortir la commune d'une crise qui n'a que trop duré ? Cette commune qui est issue du dernier découpage administratif souffre d'un manque criant en matière d'alimentation en eau potable à telle enseigne que cette denrée élémentaire ne coule au robinet qu'a raison d' un jour sur sept tant à Ath Bouali qu'à Taourirt. Les citoyens interpellés sont unanimes à témoigner qu'ils ont épuisé tous les recours réglementaires auprès des autorités, pour bénéficier d'une nouvelle conduite d'AEP mais en vain. Prenant leur mal en patience, les citoyens se voient obligés de recourir aux citernes pour emmagasiner l'eau fulmine Kamal , jeune chômeur, tout en précisant que ce procédé n'est pas sans altérer la qualité de l'eau d'où l'apparition phénoménale de malades souffrant de problèmes rénaux aigus. Par ailleurs, il est à relever que le probleme d'AEP dans cette commune déshéritée pourrait trouver un dénouement, tant les solutions sont disponibles, en l'occurrence l'existence de la grande fontaine dite «Laïnsar abarkane» de Mazarir dont les réserves inépuisables sont en mesure d'alimenter les réservoirs (châteaux d'eau ) de toute la commune d'Ath Mansour, voire d'autres contrées lointaines. Est-il concevable que les réservoirs d'environ une dizaine de villages de la commune de M'Chedallah soient inondés par cette fontaine dont les trop-pleins, tel un gâchis, sont déversés dans les ravins et rivières et que d'autres en soient privés ? Interrogation somme toute raisonnable et légitime d'un villageois. Le coût financier que requiert un tel projet dépasse bien le budget alloué à la commune et un projet en PSD est souhaité par la population.