Le réseau d'alimentation en eau potable (AEP) de la commune de Aïn Turk, située à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Bouira, est désuet. « Il est à revoir de bout en bout », dira le secrétaire général de l'APC. Cependant, le même responsable indique qu'une enveloppe budgétaire de 3 millions de dinars a été dégagée récemment en vue de la rénovation dudit réseau. Toutefois, le problème n'est pas uniquement l'état du réseau mais également son étendue. Seulement 70 % de la population est alimentée en eau potable à partir d'un forage qui se trouve sur le territoire de la commune de Bouira. D'une capacité de 10 l/s, ce dernier ne peut satisfaire la demande de tous les habitants de ladite commune. Les deux villages Iâazithen et Thakherrubt (30 % de la population) sont alimentés par camions-citernes, mais d'une manière irrégulière, assurent les habitants de ces villages qui disent avoir soulevé ce problème aux autorités municipales. C'est à cet effet, qu'un deuxième forage est en voie de réalisation au niveau de la localité d'Anessis, apprend-on auprès de l'APC. D'un montant global de 14,3 millions de dinars, son délai de réalisation est de trois mois. Malheureusement, des engins, qui réalisent des travaux de terrassement pour l'implantation d'une usine de Cevital, ont endommagé les canalisations de sorte que l'eau coule dans la nature depuis maintenant plus de 10 jours. Cet incident causera certainement du retard dans la livraison du projet pourtant promis dans les délais par l'entreprise en charge des travaux.
