En effet, ils étaient une soixantaine de personnes qui ont exprimé leur mécontentement quant à la situation déplorable qu'ils endurent depuis plusieurs années, à cause, selon eux, de l'absence totale de moyens de transports. «Même les clandestins refusent de nous transporter vers nos douars, en raison du mauvais état des chemins vicinaux». Pour un autre citoyen, «cette situation s'est répercutée négativement sur la scolarité de nos enfants. Même les enseignants affectés dans les deux établissements implantés à Araïbia et à Sidi Ali Ben Othmane arrivent en retard faute de moyens de transports». Tout en ajoutant qu'«en l'absence des enseignants, nos enfants se trouvent dans l'obligation d'attendre à l'extérieur des classes». Contacté, le président de l'APC de Mamounia précise que «des projets relatifs à la réhabilitation des chemins reliant les localités concernées sont programmés», à l'exemple de l'inscription, pour l'année 2009, d'une opération de réhabilitation du chemin entre le douar Sidi Daho et Guerachela ainsi que le lancement, la semaine prochaine, des travaux de réfection du chemin reliant le douar Guerachela à Araïbia sur une distance de 5 km.