Pour sa première participation, la troupe de Masrah Laghouat présentera Holm rayr matkoub (rêve non troué), texte et mise en scène de Haroun Kilani. «Huit troupes théâtrales participeront aux compétitions officielles du festival dont celle de Laghouat», a précisé hier le commissaire du festival, Hassan Assous. Cette année, les festivaliers auront droit à un programme «allégé» qui ne comprendra ni conférences ni ateliers artistiques ou de formation aux arts dramatiques, contrairement aux précédentes éditions. Seulement des rencontres-débat, la matinée, autour des spectacles en compétition, selon le programme officiel du festival. Pour combler le vide, les organisateurs ont mis le paquet pour ce qui est des spectacles prévus en off. Ainsi, plusieurs troupes amatrices se produiront au niveau de l'Ecole de police, des cités universitaires de la ville et dans des centres socio-pédagogiques des localités de Tessala, Sidi Daho et Sidi Bel Abbès. Parmi ces troupes, on peut citer, entre autres, l'association El Moudja, la coopérative Machahou et la troupe Mustapha Nedjar. Le jury, présidé par Ghaouti Azri, sera composé de Chawki Bouzid, Kada Bensmicha, Souhali Salim, Ali Abdoun et Boukhalifa Habib. C'est à partir de demain que débutera la compétition avec, au programme, Bahr El Hob de l'association El Anouar (Aïn Témouchent) et Yamina de la coopérative Ouarchet El Bahia (Oran). Deux spectacles sont programmés chaque jour, à 17 et 20h30. Jeudi, le public du Théâtre régional de Sidi Bel Abbès pourra assister à Vingt minutes de l'association Echourouk (Mascara) et Hachia de Amal Chabab Abderahmane Ben Rostom (Tiaret). Errihla 02 de la coopérative Kanki (Mostaganem), Joudourou Ettine de la formation Fen El Khachaba (Adrar) et Khayt El Raml de l'association Abderrahmane Kaki (Mostaganem), qui seront également en compétition pour le premier prix, synonyme d'une participation au Festival national du théâtre professionnel prévu le mois de mai prochain à Alger. Aujourd'hui, Noun (hors compétition), spectacle mis en scène par Azzedine Abbar, d'après un texte de H'mida Ayachi, donnera le coup d'envoi du festival qui se poursuivra jusqu'au 22 mars.