On va pas se mentir : je ne l'ai pas vu. Elle est rare et difficile à discerner pour les novices, mais elle a quelques particularités dont son chant. Avant toute chose, il faut savoir que la sitelle est endémique à l'Algérie, bien qu'on ne l'aie découverte qu'en 1973 ; elle vit dans quatre zones de montagne au nord-est du pays. La sitelle affectionne les forêt de chênes à plus de 1000 mètres d'altitude et est surtout reconnaissable à son chant qui fait « quair-di, quair-di, quair-di, quair-di, quair-di ! » flûté. Le mâle a une calotte noire et un sourcil blanc, et tandis que son dessus est gris, son ventre est orange. La femelle ne possède pas de blanc sur la calotte et est plus pâle. C'est une espèce protégée, car en voie de disparition. Si vous avez la chance de l'entendre, dites-vous qu'il n'en reste que 1000 environs dans le pays.