Pour rappel, Khaled Akchout a été grièvement blessé à l'arme blanche dans le bureau provisoire qu'il occupe depuis plusieurs mois au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Notre confrère s'en est sorti avec un traumatisme fermé du rachis cervical qui lui a coûté une incapacité de travail de 15 jours. L'agression a été perpétrée mercredi dernier «au vu et au su des agents de la sécurité de la maison de la culture qui n'ont même pas daigné porter assistance à personne en danger», par deux hommes venus pour la seconde fois afin de le forcer à les embaucher, a indiqué la victime. Dans un communiqué diffusé ce vendredi, l'association des journalistes et correspondants de Tizi Ouzou « dénonce énergiquement cette lâche agression» et «assure la victime de son soutien indéfectible et de sa solidarité agissante». Tout en condamnant vigoureusement cet acte, l'AJCTO exige «que justice soit faite et que les auteurs soient punis». Dans un communiqué rendu public jeudi, le Syndicat national des journalistes s'est dit scandalisé par cette agression. Le SNJ exige « des sanctions exemplaires à l'encontre des agresseurs d'abord, et des agents de sécurité passifs de la maison de la culture ». Le SNJ appelle également les autorités locales de la wilaya de Tizi Ouzou à « assumer l'entière responsabilité quant à la sécurité de notre confrère ainsi que celle de ses proches ».