Les eaux usées, qui inondent les caves d'immeubles au quartier Sorecor, continuent d'empoisonner la vie des habitants de cette cité surpeuplée. Le problème des eaux usées, fréquemment soulevé par les associations de quartier, resurgit en ce début du mois de ramadhan caniculaire. A cela s'ajoutent les fuites d'eau potable au niveau de plusieurs blocs d'habitation. «Les conduites assez vétustes et forcément inadéquates cèdent en plusieurs endroits transformant, du coup, les caves d'immeubles en de véritables viviers pour toutes sortes de bestioles et autres rongeurs», relève M. Selami, président d'un des comités de quartiers du Sorecor. Selon lui, le renouvellement de tout le réseau d'assainissement et des conduites défectueuses est la seule manière de mettre un terme à cette situation. Normes urbanistiques «Des opérations de colmatage ont été réalisées par différents services, mais elles n'ont pas fait long feu», poursuit-il, ajoutant: «Sorecor a besoin d'une profonde restructuration et non de bricolage et de colmatage». La cité Sorceor, construite en 1980 par un promoteur privé, est l'une des zones les plus défavorisées du chef-lieu de wilaya. Érigée en violation de toutes les normes urbanistiques, la cité des 1500 logements, qui comprend 17 zones, connaît une grande concentration humaine. Les problèmes d'assainissement des eaux usées ont, rappelons-le, étaient à l'origine de l'apparition du syndrome néphrétique aigue. Un syndrome provoqué par un hantavirus et qui a fait une vingtaine de victimes.