Les plaignants qui ont coupé le carrefour allant jusqu'à la cité «Fida» se plaignent de l'absence d'aménagements à l'intérieur de la cité. Les rues et les trottoirs sont devenus boueux et l'accès reste un exercice des plus difficiles et risqués. La cité des 893 logements, appelée communément «Dar ou Kouzina», entendre une pièce-cuisine, a été érigée au début des années 1980 par des élus populistes et reste une plaie urbanistique à ciel ouvert. Sa réalisation dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire a été une chimère, doublée d'une voracité qui avait ouvert la voie à toutes les dérives. L'Etat a consenti mais à doses homéopathiques des efforts pour valoir une mise à niveau en matière d'aménagements non sans la reprise de l'assainissement, l'alimentation en eau potable et le gaz. L'intervention hier des policiers a dissuadé les protestataires de couper la route et la promesse d'une rencontre avec le chef de daïra a été prise pour valoir des solutions.