Et ce pour défaut d'étiquetage et péremption. Cette prise intervient quelques jours après le grand coup réalisé par les éléments de la brigade de recherche et d'investigations (BRI), au début de la semaine en cours ; c'est un véritable coup de filet ! Pour rappel, les enquêteurs qui ont traité l'affaire ont pu mettre la main sur des produits cosmétiques et d'hygiène corporelle contrefaits importés dont la valeur marchande est estimée à plus de 650 millions de dinars. Trois personnes qui activaient au niveau d'un dépôt sis à la cité Gasria au nord-ouest de la ville de Sétif ont été présentées devant le procureur de la République près le tribunal de Sétif. Le propriétaire du local ne possède aucun registre de commerce pour l'exercice de cette activité et n'a présenté aucune facture indiquant l'origine de la marchandise. Les policiers se sont vite rendus à l'évidence que les produits étaient contrefaits. Ils ont aussi saisi le matériel utilisé pour l'impression de l'étiquetage et 588 cartons portant le nom d'une grande marque, préparés pour emballer des produits d'imitation. Des produits d'hygiène corporelle périmés ainsi que des lingettes fabriquées en Israël ont été saisis. Ils ont par ailleurs découvert que les marchandises saisies étaient importées par une société à responsabilité limitée (SARL) d'import-export implantée à Oran, et que les transactions entre les mis en cause et le propriétaire de la société étaient douteuses, voire illégales. Les griefs retenus contre les mis en cause sont l'exercice d'activité commerciale sans immatriculation au registre de commerce, commercialisation de produits cosmétiques et d'hygiène corporelle non conformes aux normes, impression illégale d'étiquetage et possession de marchandise périmée ne répondant pas aux normes légales. L'association pour la promotion de la qualité et de la protection du consommateur de Sétif (APQPC), qui s'est constituée partie civile, vient de saisir la direction du commerce afin de vérifier la conformité d'un gâteau ne portant ni date de fabrication ni date limite de consommation. Dans une autre correspondance, l'APQPC interpelle la direction précitée pour vérifier la qualité de la semoule grosse et le taux de cendres produites par une entreprise publique. L'indisponibilité du pain ordinaire n'a pas été oubliée par l'association qui a pointé du doigt les responsables qui ont délaissé la salle de sport de la cité Tlydjene qui a été ravagée par un grave incendie, mardi 29 mai en cours.