Le début de saison ne s'annonce pas sous de bons auspices pour la famille footballistique de la commune de Mékla. Cette dernière compte, cette année, trois clubs, à savoir le CRB Mékla, l'US Djemaâ Saharidj et le nouveau-né, l'AC Mékla. A moins de deux semaines de l'entame de la compétition officielle, les dirigeants et les athlètes de ces trois formations ne savent plus à quel saint se vouer étant donné que, entre autres, l'infrastructure sportive fait défaut. En effet, en plus de l'épineux problème de la dégradation de l'état du stade municipal qui ne sera pas homologué par les services de la ligue de football de la wilaya de Tizi Ouzou, avant la fin des travaux de réhabilitation, les clubs de Mékla voient de nouveaux problèmes surgir. Déjà avant le début de saison, ils sont confrontés à la difficulté d'aménager des créneaux d'entrainement sur le terrain de l'unique stade que compte leur commune. Avec la hausse remarquable du nombre de joueurs, toutes catégories confondues, surtout depuis la mise sur pied de l'ACM et à l'addition d'une cinquième catégorie en l'occurrence celle des benjamins, les choses deviennent de plus en plus difficiles pour les dirigeants de ces clubs. Cela étant, notons que, désormais, chaque club de football englobe entre 110 et 120 sportifs. A ces contraintes est venue se greffer la dernière décision prise par les services de l'APC de Mékla, consistant à ne pas mettre à la disposition des clubs ses bus pour transporter les joueurs lorsqu'ils se déplaceront en dehors de leur ville, surtout que les déplacements se multiplieront vu que même les rencontres à domicile seront programmées à l'extérieur pour les raisons précitées.
