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Développer des projets d'infrastructures pour un transport efficace du gaz Pour garantir la sécurité des approvisionnements et répondre à la demande croissante
Le ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, et le Secrétaire général du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), Mohamed Hamel, ont insisté, avant-hier jeudi, sur la nécessité d'un investissement durable pour garantir la sécurité des approvisionnements et répondre à la demande croissante. Soulignant, l'importance stratégique du gaz naturel comme principale source d'énergie à la lumière de la bifurcation vers les énergies propres à l'échelle mondiale. C'était, a indiqué un communiqué du ministère, lors d'une rencontre tenue au siège du ministère, en présence du Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ, et de cadres du ministère. S'entretenant sur la situation du marché mondial du gaz naturel et les défis auxquels est confronté le secteur de l'énergie, ainsi que sur les moyens de renforcer la coopération entre les Etats membres du forum, notamment à la suite du 7ème Sommet d'Alger en mars 2024, et de la ''Déclaration d'Alger'' qui en a résulté, les deux parties, a poursuivi la même source, ont examiné les voies de renforcement de la coopération dans les domaines de la recherche et du développement. Particulièrement, a noté la même source, en matière d'innovations technologiques à même d'améliorer l'efficacité de la production et du transport et de réduire l'empreinte carbone du secteur de l'énergie, conformément aux objectifs internationaux de développement durable. Mettant en avant le rôle de l'Institut de recherche sur le gaz (GRI) du GECF, inauguré officiellement en Algérie. A ce titre, le ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables a souligné l'engagement continu de l'Algérie à renforcer la coopération régionale, notamment africaine et internationale, dans le domaine du gaz naturel, et à développer des projets d'infrastructures pour assurer un transport efficace du gaz. Notamment, a ajouté la même source, à la lumière des grands projets énergétiques reliant pays producteurs et pays consommateurs. « L'institut représente une étape stratégique vers le développement des technologies gazières, le renforcement de la recherche scientifique et la formation de personnel spécialisé, outre la volonté de l'Algérie de développer des partenariats avec des centres de recherche et des universités des Etats membres », a-t-il fait remarquer. De son côté, le Secrétaire général du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) a passé en revue l'évolution du marché gazier mondial, évoquant les défis liés aux investissements nécessaires pour répondre à la demande future, estimés à près de 11 trillions de dollars jusqu'à 2050. Insistant, au passage, sur le rôle central des pays membres du forum dans la sécurisation des approvisionnements mondiaux en gaz. Dans son 9ème rapport annuel, ''GECF Global Outlook 2050'', publié au début de ce mois de mars, le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) a indiqué que pour répondre à la demande future, 11,1 billions de dollars d'investissements seront nécessaires d'ici 2050, dont 94% seront consacrés au développement du gaz en amont. « Une part importante de la production future proviendra de ressources non encore découvertes », note la même source, mettant en avant la nécessité d'investissements continus dans l'exploration et des technologies de production avancées pour garantir un approvisionnement énergétique à long terme.