Agadir (Maroc) De notre envoyé spécial Ce documentaire intitulé Matoub, le combat éternel, du réalisateur algérien, Tahar Yami, retrace brièvement le parcours du rebelle. Lors de la cérémonie d'ouverture de cette manifestation culturelle, qui s'est déroulée à la Chambre de commerce et d'industrie et de service d'Agadir, le directeur du festival, Rachid Bouksim, est revenu sur les objectifs de ce rendez-vous. Il a déclaré : «C'est un grand honneur pour nous de donner le coup d'envoi de notre festival par la projection d'un documentaire sur Matoub Lounès, un homme amazigh qui s'est sacrifié pour la liberté, la démocratie et les droits de l' homme. C'est un vibrant hommage que nous voulons rendre à cet artiste kabyle qui a été assassiné pour ses idées et son combat. Par ailleurs, nous espérons aussi, à partir de cette initiative, contribuer à l'amélioration des conditions des ressources humaines opérant dans le milieu du cinéma d'expression amazighe et de pousser à la prise de dispositifs assurant une meilleure productivité. Conscients du rôle primordial que peuvent jouer les critiques dans la professionnalisation de la production cinématographique amazighe, nous tentons, dans le cadre de notre festival, de créer une nouvelle ère de rencontres et de débats.» De son côté, Si El Hachemi Assad, commissaire du festival annuel culturel du film amazigh en Algérie, a souligné la nécessité d'un partenariat entre les responsables des deux festivals, afin de renforcer la création cinématographique dans les pays d'Afrique du Nord. Notons enfin qu'une trentaine de productions cinématographiques, dont sept films algériens, sont en lice pour prétendre décrocher les premiers prix de la sixième édition du Festival international du film amazigh, Issni N'Ourgh d'Agadir.