La sixième édition du festival international du film amazigh qu'abrite la ville d'Agadir, au Maroc, du 26 au 30 septembre, connait une importante participation du cinéma algérien. Lors cette manifestation du 7em art organisée par l'association Issni N'Ourgh, le public assistera à la projection de sept productions cinématographiques de réalisateurs algériens qui seront en lice pour prétendre à décrocher les premiers prix de cette édition. Agadir De notre envoyé spécial Ainsi, dans la catégorie Long métrage, on enregistre la participation des films « Le sang et l'argent » de Idir Saoudi, « Vava Moh » de Yazid Smail. Ce dernier a remporté, pour rappel, l'olivier d'or du festival national culturel du film amazigh qui s'est tenu, en mars dernier, dans la ville de Tizi Ouzou. Pour ce qui est de la section court métrage, on note la présence de « Yidir » de Tahar Houchi, « Encre et le monde » de Sofiane Bellali et « Banc Public » du chanteur kabyle Djamel Alam tandis que « Matoub Lounes, le combat eternel » de Tahar Yami et « Tiâawinine-ça coule la source » de Djamel Ait Iftene, seront en lice en catégorie documentaire. « Nous sommes très fiers de voir une participation importante des réalisateurs algériens », nous a expliqué Rachid Bouksim, directeur du festival qui estime aussi que cette manifestation suscite un impact important surtout avec la qualité de ses invités. «Notre objectif aujourd'hui est d'inciter les divers acteurs et intervenants dans le secteur de l'audiovisuel à contribuer à la promotion et la production cinématographique Amazigh. Le but étant de contribuer à la création d'œuvres traitant de la question amazigh dans ses différents volets aussi bien sociologique, historique que morale. Nous voulons faire aussi de ce festival une occasion pour encourager les jeunes scénaristes à doubler leurs efforts et recherches sur la culture et l'histoire amazigh », a-t-il ajouté. Le jury de ce festival est présidé par Rachid Niny, journaliste marocain, assisté par Djamila Amzal, une actrice connue notamment par sa participation dans le film « La montagne de Baya ». La sixième édition du festival Isni N'Ourgh se veut aussi, selon ses organisateurs, un hommage au Touareg. D'ailleurs, Moussa Ag Attaher, porte parole du MNLA, Hawad, poète et plasticiens targui, figurent parmi les invités du festival dont le coup de starter est prevu pour cette soirée du mercredi, 26 septembre, avec à la clef, la projection du documentaire sur Matoub Lounes, un chanteur kabyle assassiné en 1998.