En conséquence, les écoliers sont contraints de traverser à pied, quotidiennement, des kilomètres pour rejoindre leurs établissements scolaires. De ce fait, plus d'une centaine d'élèves sont contraints de parcourir 03 kilomètres, 4 fois par jour (le matin, à midi, l'après-midi et le soir), certaines filles ont été obligées de mettre fin à la scolarité en face du danger qui les guette en cours de ce trajet si risqué pour le sexe féminin. Des villageois, particulièrement ceux qui ont des enfants en bas âge, prétendent que, parfois, ils désertent leurs lieux de travail pour aller récupérer leurs enfants scolarisés. Parce qu'ils estiment que la route que leurs enfants empruntent n'est jamais sûre et peut constituer un danger. L'unique transport scolaire rattachant le douar aux écoles ne parvient plus à prendre en totalité les écoliers et ne se rend que rarement au bourg, son chauffeur soulève l'impraticabilité du chemin allant vers le douar. Les habitants du village susmentionné souhaitent que leur requête soit entendue par les services concernés et qu'ils fassent en sorte à ce que le transport scolaire passe par leur village. La peine des écoliers n'en sera qu'apaisée.