Depuis que les travaux de dédoublement de la RN 24 ont été menés à terme dans son tronçon allant jusqu'à Quahouet Chergui, il ne passe pas un jour sans qu'une armée d'ouvriers s'affairent à longueur de journée à nettoyer la chaussée des quelques résidus de glèbe qui viendraient s'amonceler sur les bordures des trottoirs. On peut, au passage, remarquer que cette foule de travailleurs, habillés en uniforme pour la circonstance, n'est guère assidue. Bon nombre d'entre eux ne font que s'appuyer sur les manches de leurs pelles, tandis que un ou deux des leurs balayent avec une mollesse déconcertante et d'une seule main le peu de terre qu'ils laisseront d'ailleurs sur place. Bizarrement, nombre de citoyens se posent la question à propos de la provenance de ces résidus de tourbe qui n'en finissent pas d'envahir la chaussée. On peut, effectivement, procéder au nettoyage de la route de temps à autre, mais de là à en faire une tâche quotidienne, cela relèverait du domaine pur de l'obsession. Par ailleurs, cette situation n'en finit pas de causer des désagréments pour les automobilistes, du fait que la présence de ces travailleurs quasi permanente sur cette route entrave la fluidité de la circulation routière qui connaît une importante congestion.