Une seule phrase revenait sur les lèvres : « Amar Ghoul doit impérativement s'expliquer sur sa dernière sortie médiatique ou il a qualifié la célébration du nouvel An Amazigh, Yennayer de Haram. ». Pour rappel, M Ghoul aurait annoncé dans une déclaration faite à un journal arabophone, reprise par plusieurs sites électroniques que la célébration du nouvel an amazigh, « Yennayer » est «Haram ». Il avait motivé ses propos en disant: « Je suis un musulman et je ne vais pas fêter ce que célèbrent les mécréants et les ennemis de Dieu », aurait-il divulgué. Devant l'absence de leur président qui selon nos sources, faisait parti de la délégation ministérielle accompagnant le premier ministre Abdelmalek Sellal dans sa visite effectué aujourd'hui dans la wilaya de Blida, les membres du parti Taj se sont contentés de l'organisation d'une petite rencontre devant une dizaine de leurs partisans. Aucune festivité n'a eu lieu, contrairement à l'annonce faite par la direction de ce parti et son bureau régional de Bouira. Les présents à la salle étaient unanimes a qualifier cette rencontre de mascarade d'autant plus que les intervenants ont eu toutes les peines du monde a terminer une phrase. Des interventions incompréhensives accentuées par le fait que les techniciens ont eu du mal à gérer leurs matériels de sonorisation. Parmi les intervenants, Zahia Benarous sénatrice et membre du bureau politique de TAJ, « la célébration de Yennayer dans cette région de kabylie est un honneur pour moi et pour notre parti ». Mme Benarous a estimé par ailleurs mais sans pour autant expliqué, ni excusé auprès de leurs invités des raisons de l'absence de leur président Amar Ghoul, a estimé que Taj est « un parti rassembleur, dépourvu de tous les obstacles idéologiques et ouvert à toutes les tendances que ce soit nationalistes, islamistes et démocrates ». Et de poursuivre : « Nous sommes des Amazigh arabisé par l'islam. Notre parti est contre qui sèment la zizanie en Algérie.