Cette association, qui a vu le jour en 2011, a comme objectif principal d'aider les personnes handicapées dans la région en les dotant notamment de fauteuils roulants électriques pour leur permettre de se déplacer sans être assistés. «Certaines de ces personnes ne sont pas sorties de chez elles depuis 20 ans. Grâce aux fauteuils dont elles viennent de bénéficier, elles roulent aujourd'hui parmi nous, comme elles soulagent aussi quelque peu leurs proches parents dont elles dépendaient habituellement en permanence», fera remarquer le président de l'association, Ahcène Hamrouni. En outre, le siège de Thilelli a désormais une secrétaire qui y assure une permanence quotidienne, avec comme rôle de recenser les handicapés en vue de prendre en charge leurs doléances et les orienter, nous a-t-on indiqué. «Les travaux d'aménagement de notre nouveau siège ont été effectués grâce aux dons des bienfaiteurs de la région. Ce local va certainement nous permettre de travailler dans des conditions favorables pour recevoir les handicapés», précise un des membres fondateurs de l'association, Ouali Tighilt. «Nous avons environ 50 millions de centimes dans le compte actuellement ; nous espérons atteindre le montant de 100 millions prochainement en vue d'équiper le maximum d'handicapés en matériels nécessaires et pouvoir scolariser des enfants touchés par l'handicap», ajoute notre interlocuteur. Depuis la création de cette association, selon ses animateurs, 28 handicapés ont déjà bénéficié de fauteuils électriques roulants, alors que d'autres ont pu suivre des soins dans des centres médicaux. Ces derniers se disent prêts à intervenir dans tous les domaines qui puissent servir l'intérêt de l'handicapé et à contribuer d'une façon ou d'une autre à l'allègement de ses souffrances. Le président de Thilelli fait appel à tous ceux qui peuvent contribuer pour venir en aide aux personnes handicapées de se rapprocher de l'association, tout en demandant aux autorités locales à aménager des accès sur les trottoirs de la ville pour les handicapés moteurs. «À chaque fois que je voudrais monter sur le trottoir pour faire mes courses, je me retrouve dans l'obligation de demander de l'aide aux passants pour soulever mon fauteuil électrique, sachant que la bordure du trottoir est souvent trop haute par rapport à la chaussée», nous dira Mourad, handicapé.