Des travaux en cours, simultanément dans plusieurs rues d'Aïn El Hammam, finissent par désappointer les automobilistes, contraints à subir des embouteillages, à longueur de journée. Pour permettre aux entreprises de mener leurs chantiers à terme, le plan de circulation, en vigueur depuis des années, a été modifié, en plusieurs endroits. Ce qui se répercute indéniablement, sur le flux de la circulation automobile, déjà compliquée. Ainsi, traverser la rue d'Alger, réduite à une seule voie, depuis plus d'un mois, devient un calvaire pour les automobilistes. Les travaux qui s'y déroulent, du carrefour des horloges au monument, ralentissent sérieusement le mouvement des véhicules mis à rude épreuve, par ailleurs, par des monticules de terre et de crevasses qu'ils doivent traverser sur plus de 500 m. Même la partie de la chaussée où les travaux sont déjà réalisés, tarde à être livrée. Il faut parfois, plus d'un quart d'heure pour parcourir ce tronçon, qu'on franchit habituellement, en deux minutes. Les rues adjacentes, Chikh Amer et Didouche Mourad, sont elles aussi, dans un état déplorable. Comme si cela ne suffisait pas, on ferme par intermittence la rue Bounouar pour que l'entreprise chargée de surveiller le réseau d'assainissement ait toute la latitude pour opérer avec ses caméras d'auscultation. Les citoyens souhaitent que les entreprises chargées des travaux au centre-ville, faute d'opter pour le travail de nuit, adaptent leurs horaires en fonction de la fréquentation de l'agglomération. Or, on remarque que même durant les heures de pointe, la file de voitures qui se forme sur plus d'un kilomètre ne semble déranger personne.