Pas sûr à la lecture du verdict rendu dans l'affaire USMM Hadjout-USM Bel Abbès. La décision de défalquer trois points à Hadjout défie le bon sens et la logique. Dans ses attendus, la commission de discipline de la LFP s'est appuyée sur l'article 83 du code disciplinaire portant sur «infraction découverte par la Ligue». S'il y a bien un article dans ce code disciplinaire qui ne permet pas à cette commission juridictionnelle de sanctionner Hadjout, dans cette affaire, c'est justement cet article cité en référence qui précise dans son intitulé «infraction découverte par la Ligue» ce qui suit «l'inscription sur la feuille de match et/ou la participation d'un joueur suspendu ou en fraude sur l'état civil découverte par la Ligue en l'absence de toute réserve est sanctionné comme suit…». Dans le procès-verbal n° 29 du 21 avril 2014, affaire 191 bis, il est fait état (noir sur blanc) des réserves formulées par l'USMBA à l'encontre d'un joueur de l'USMMH que la commission de discipline a jugées irrecevables parce qu'elles n'ont pas été consignées sur la feuille de match par l'arbitre de la rencontre. Il est donc établi que l'USMBA a formulé des réserves sur le joueur de l'USMMH et que de ce fait cela entraîne automatiquement le recours à l'article 83 qui précise : «En l'absence de toute réserve». Les instances du football à travers leurs différents organes bafouent et violent en toute impunité leurs propres règlements. Ce type de dépassement est malheureusement monnaie courante dans le football algérien où c'est toujours le fait du prince qui prime sur tout. A cause de cette décision arbitraire, l'entraîneur Farid Zemiti est privé de son droit de travailler. Trop, c'est trop ! Il est temps de mettre un terme à cette mascarade qui n'ajoute rien à la gloire du football algérien. En fin de compte, à quoi servent les règlements s'ils sont systématiquement violés par ceux-là mêmes qui les édictent et qui sont censés les respecter ? Hadjout a toutes les raisons de dire qu'il est victime d'une hogra qui ne dit pas son nom.