En effet, en plus des trois points défalqués au team hadjouti pour avoir aligné le joueur Fateh Tatah contre l'USM Bel-Abbès, alors qu'il était sous le coup d'une suspension, le joueur a, lui, écopé de quatre matches de suspension. Conformément au règlement du championnat de football professionnel, ainsi qu'à l'article 83, alinéa 2, du code disciplinaire de la FAF, la commission de discipline a décidé d'infliger d'autres sanctions à l'USMMH, dont la suspension de Mohamed Kaddaï, le secrétaire du club, pour un mois. Une suspension de toute fonction officielle effective, selon la LFP, à partir du 21 avril. La commission de discipline a infligé, également, une amende de 100.000 DA au club. Pour sa part, le coach Zemiti a été suspendu quatre rencontres dont deux avec sursis, à compter de la date précitée. Contacté par nos soins, hier, Zemiti avait l'air groggy et démoralisé par la sentence. Il estime que sa sanction ne relève en aucun de faits techniques et qu'elle est purement administrative. « Je n'arrive pas à comprendre ma sanction. Les causes de la sanction sont administratives et de ce fait, je ne vois la raison de ma suspension dans ce contexte. Après avoir effectué un gros travail avec le groupe depuis l'intersaison, voilà qu'on nous défalque quatre points qui viennent remettre tout en cause. Devant cette situation, les choses se compliquent et pour le club et pour moi », nous a-t-il déclaré. Très affecté par cette tournure des évènements, Zemiti ne semble pas disposé à poursuivre sa mission jusqu'à la fin de la saison. « Je ne peux pas continuer mon travail. Au moment où on allait assurer le maintien en Ligue 2 après avoir atteint les quarts de finale de la coupe d'Algérie, on écope de lourdes sanctions qui plongent le club dans un avenir incertain. Je ne veux pas contribuer à la descente de l'USMMH pour des considérations qui ne relèvent guère du domaine technique. En clair, je ne veux pas payer pour les autres, j'ai un nom à défendre. Et dire que j'avais refusé les propositions de deux grands clubs de Ligue 1 car j'avais donné ma parole aux dirigeants de Hadjout. C'est une question de principe pour moi. Maintenant que les choses ont pris une autre tournure, je ne peux pas nager à contre courant. Je n'ai plus le moral, je me retire », a-t-il conclu.
