La dernière en date est un sit-in observé, ce mardi, par une partie du personnel en poste au bloc opératoire. Ils contestent deux décisions administratives. L'une charge une infirmière principale en soins généraux, formée en hygiène hospitalière, de chapeauter le service du bloc opératoire et la seconde décharge de ce même poste un fonctionnaire. Deux décisions qui n'ont pas été du goût du personnel qui demande leur annulation à travers une pétition dont nous détenons une copie. Ainsi, quatre médecins spécialistes et trente huit paramédicaux, sur une soixantaine de membres du personnel de ce service, ne veulent pas travailler avec cette infirmière principale la jugeant trop sévère et autoritaire. Une vieille querelle qui a déjà secoué le bloc opératoire en 2009, puisque cette même infirmière a été mutée du bloc vers un autre service sur décision d'un conseil qui s'est réuni le 12 janvier 2009, en présence du DSP, du directeur de l'hôpital Okbi, et du représentant de la section syndicale de l'Ugta. Ce retour, inattendu, est pour certains un pavé dans la mare. Mais pour l'administration et autres médecins il est justifié. A ce sujet, le directeur assurant l'intérim nous déclare: « Avant toute chose, je tiens à préciser que ce sit-in est illégal. Il est à sa troisième journée consécutive. Nous avons dépêché un huissier de justice pour signaler une entrave au fonctionnement du service. Un dépôt de plainte est en cours». Et d'ajouter : «Quant à la décision de l'administration de charger cette infirmière principale de prendre ce service en main, elle est justifiée. Je vous confirme également que la plupart des protestataires sont soit en congé annuel, en récupération ou en arrêt de travail ». Le médecin-chef du bloc, accueille, elle aussi, favorablement ce retour «puisque le service allait en se dégradant» nous dit-elle.