Impensable mais vrai, la commune déshéritée d'El Hadjadj, au pied du mont de l'Ouarsenis, est sans élus depuis l'année dernière suite à la dissolution de l'assemblée par l'administration en raison du conflit opposant les élus depuis le début de 2008. Ces derniers, du moins ceux du FNA, du MSP, du RND et du FLN, ont, dès l'installation du P/APC, un élu du RCD, refusé de travailler avec lui. A sa place, ils voulaient soit le second de la liste majoritaire (celle du RCD) soit un élu des partis contestataires. Cependant cette proposition n'a pas abouti et s'est heurtée encore aux clivages entre tous les membres de cette APC, au nombre de sept. Le wali de Chlef s'est déplacé en personne, à plusieurs reprises, pour dénouer la crise mais les antagonistes sont restés sur leur position sans se soucier des conséquences graves de leurs comportements sur la gestion de cette commune. Celle-ci a d'ailleurs connu un long blocage qui s'est répercuté négativement sur le fonctionnement de ses différents services et sur la prise en charge des besoins des citoyens. Devant cette situation, le chef de l'exécutif a dû confier la gestion de cette collectivité au chef de la daïra d'Ouled Ben Abdelkader, lequel a désigné à son tour un cadre de son administration pour assurer cette mission. Mais pour combien de temps encore ?