Cette décision a été prise suite aux poursuites judiciaires enclenchées contre le P/APC en question « pour non respect de la réglementation régissant le code des marchés publics », a-t-on appris de source sure. Cette suspension est la 2ème du genre après celle prise la semaine dernière par le chef de l'exécutif de wilaya, Kamel Abas, à l'encontre du P/APC de Khemis El Khechna pour les mêmes motifs. Le wali a agi en application de l'article 43 du nouveau code communal qui stipule que « l'élu faisant l'objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l'honneur ou ayant fait l'objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l'exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali, jusqu'à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente ». Cet article qui pèse comme une épée de Damoclès sur la tête des élus énonce qu' « en cas de jugement définitif l'innocentant, l'élu reprend automatiquement et immédiatement l'exercice de son activité électorale ».