Troisième du concours en 2008, derrière la Belge Tia Hellebaut et la Croate Blanka Vlasic, Chicherova, sacrée championne olympique quatre ans plus tard à Londres, a été contrôlée positive au turinabol (stéroïde), a expliqué le CIO dans un communiqué. L'instance n'a en revanche pas indiqué quelle athlète récupérera la médaille de bronze. La Russe Elena Slesarenko avait pris la quatrième place, devant l'Ukrainienne Vita Palamar et l'Américaine Chaunte Lowe. Les nouvelles analyses des contrôles effectués lors des JO de Pékin ont permis de révéler 60 cas de dopage. La Russie avait déjà perdu notamment les médailles d'or du relais 4×100 m dames et d'argent du relais 4×400 m dames, du lancer du javelot (Maria Abakumova) et du lancer du poids (Yevgeniya Kolodko). Au total, sur les JO de Londres en 2012 et de Pékin en 2008, le CIO a déjà fait réanalyser 1243 échantillons grâce à des méthodes scientifiques ayant évolué depuis et sur la base d'informations ciblées recueillies depuis l'été 2015.