Ce qui n'était qu'une rumeur a fini par se confirmer : l'entraîneur espagnol du CSC, Miguel Ángel Portugal Vicario, est reparti jeudi chez lui, à Madrid, laissant seul à la barre technique son adjoint Mohamed Amine Sellami, lequel aura la délicate mission de driver l'équipe face au NAHD cet après-midi au stade Hamlaoui. Ainsi, il n'a fallu que quelques semaines à l'ex-coach du Real Valladolid pour se rendre compte de l'immense vide administratif qui caractérise, depuis quelques années déjà, le club de l'antique Cirta. Cependant, la responsabilité ne saurait cette fois-ci être imputée aux seuls membres du conseil d'administration qui, pour rappel, ont désigné depuis maintenant cinq semaines un directeur général à la tête du club, Abdelouahab Souici en l'occurrence. On se souvient qu'aussitôt installé dans ses fonctions, celui-ci a vite fait de déclarer qu'avec son équipe de «bénévoles», ils allaient parer aux dépenses du club sans attendre l'apport de l'ENTP, ce qui, visiblement, était beaucoup plus facile à dire qu'à faire, du moins en ce concerne une partie des arriérés de Vicario, estimés à 32 000 euros, raison suffisante, selon l'Espagnol, pour plier bagages et filer à l'anglaise, les responsables n'étant pas au courant de ce départ impromptu. C'est donc dépourvus de leur entraîneur en chef que les Vert et Noir vont affronter le Nasria. Côté effectif, Sellami devrait, sauf impondérable, reconduire le onze qui a ramené le match nul de son déplacement à Batna lors de la précédente journée, avec notamment Ghoul dans les bois, Zaâlani et Benayada dans l'axe de la défense, Bezzaz comme meneur de jeu et Belamaïri, Kouadio et Belkhir en attaque. Il convient de signaler qu'Abdelouahab Souici devait animer une conférence de presse jeudi matin, mais celle-ci ne s'est finalement pas tenue, car le DG a dû se rendre en urgence au siège de la direction des impôts, laquelle menaçait de ne pas autoriser l'impression des tickets du match de cet après-midi si le club ne s'acquittait pas de ses dettes auprès de ses services. C'est dire que la situation du CSC est loin d'être simple