Hier, le rush des «voyageurs» avait déjà commencé, causant une nombreuse chaîne devant les stations du téléphérique. L'entreprise du transport aérien par câbles (ETAC), fondée en 2014, spécialisée dans l'exploitation et la maintenance des téléphériques et télécabines, a remis à l'état de neuf ce transport aérien en procédant à sa rénovation, sa maintenance et sa mise à niveau sécuritaire. Concernant les stations, elles ont été rénovées, afin de mieux accueillir les usagers. 136 cabines sont en service pour le transport des voyageurs. Toutefois, rien n'a été dévoilé quant au coût de cette dernière réhabilitation. Inauguré dans les années 1980, le téléphérique en question n'a jamais connu un fonctionnement régulier. Fermé en 1994 suite à des actes de sabotage et des raisons sécuritaires, il a été remis en marche au mois de janvier 2009 par Amar Tou, le ministre des Transports de l'époque. Sa réhabilitation et sa mise à niveau, assurées par la société française Poma Galsky, avaient coûté alors 12 millions d'euros. Mais quelque temps après, les pannes répétitives, causées notamment par les feux de forêt, avaient gâché cet investissement. Et par précaution, ce moyen de transport a été fermé au public avant son transfert à l'ETAC. Issue d'un partenariat algéro-français, conclu en décembre 2015, l'Entreprise de transport algérien par câbles (ETAC) — ayant comme actionnaires la société française de taransport par câble Poma (49%), l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) (41%), ainsi que l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) (10%), a pour mission le développement, l'exploitation et la maintenance de tout le réseau d'appareils urbains de transport par câble en Algérie.