Une rencontre-débat, organisée par le club des entrepreneurs et des investisseurs du Grand constantinois (CEIGC) s'est tenue, mercredi, à la salle de conférences du restaurant les Platanes, sis à la cité Kouhil Lakhdar. Chapeautée par Rafik Rahil-Sellaoui, directeur régional de la Caisse nationale de sécurité sociale des non salariés (Casnos), Omar Mehsas, président du CEIGC, et Larbi Souici, directeur de la chambre de commerce de Constantine, cette rencontre s'est articulée autour de la réglementation et lois régissant la Casnos, à l'attention des chefs d'entreprise. S'adressant à une assistance peu nombreuse, Mehsas Omar dira, à ce sujet : « Nous avons voulu réunir les jeunes chefs d'entreprise pour les informer sur les procédures d'adhésion à la Casnos ; l'aide sollicitée auprès du directeur de l'Ansej n'a pas été possible, car nous n'avons pas pu les joindre. Je profite de cette occasion pour lancer un S.O.S pour Constantine qui doit impérativement démarrer économiquement. » Beaucoup de questions ont été soulevées, entre autres la retraite des non salariés, jugée insuffisante. Concernant la double imposition de cotisation, Rafik Rahil- Sellaoui explique ceci : « La double imposition est un avantage et non un inconvénient, puisqu'on peut cumuler deux retraites. » La question du retard dans les traitements des remboursements a également été soulevée.Dans la foulée, celle relative au contrôle médical, notamment pour certains malades chroniques faisant l'objet de prescriptions de médicaments par des spécialistes, mais contestées par des médecins de contrôle, des généralistes, a été explicitée par le directeur régional de la Casnos en ces termes : « C'est la législation qui impose le contrôle par un médecin généraliste, il existe certains dépassements que nous tentons toujours de maîtriser afin de satisfaire tous nos adhérents dans toutes leurs démarches, et les accompagner le plus efficacement possible. » Cette rencontre a, par ailleurs, permis de débattre des problèmes relatifs à la relation chefs d'entreprise-Casnos, de les porter à l'échelle nationale et d'adapter les textes de lois aux exigences actuelles.