Pourtant, les travaux ont été lancés en mai 2015, pour une durée de réalisation de 18 mois, avec un budget de 100 millions de dinars. L'infrastructure devait donc être livrée au plus tard au début de l'année 2017. Or, jusqu'à l'heure actuelle, le taux d'avancement du projet n'est qu'à environ 70 %. «Nous sommes déçus du peu d'importance qu'accordent les pouvoirs publics aux handicapés, notamment les enfants. Ils sont des dizaines au niveau de la daïra de M'Chedallah. Leurs parents sont obligés de se déplacer jusqu'au centre du chef-lieu de Bouira, distant de 40 km, pour inscrire leur progéniture», déplore Mohand Saïd Tarrache, président de l'association Tighri, à M'Chedallah. Ledit centre devrait assurer aux personnes handicapées une prise en charge spécialisée à travers des programmes adaptés et mettre à leur disposition les moyens nécessaires à leur épanouissement et leur adaptation. D'un autre côté, il s'agit d'assurer le soutien et l'accompagnement aux familles ayant à sa charge des personnes handicapées. Contactée au sujet du retard accusé dans la réception de cet établissement, la directrice de l'action sociale de Bouira reconnaît que le projet accuse un retard et la responsabilité incombe à l'entreprise chargée de la réalisation de la structure. «Nous lui avons adressé des mises en demeure et, récemment, les travaux ont été relancés. L'établissement sera réceptionné d'ici le mois de mars prochain», a-t-elle expliqué.