C'est ce qui a été annoncé hier lors d'une conférence de presse organisée à Alger. L'objectif est «de rendre la mobilité urbaine plus facile». Les Oranais ont pu, depuis hier, profiter des avantages de cette application, suivie de Sétif et Constantine, pour une couverture nationale fin 2020. L'entreprise possède une flotte de 42 véhicules et 120 chauffeurs formés. Ils pourront, pour un forfait mensuel de 7000 DA, profiter de l'ensemble des avantages (formation, entretien véhicule, mise en contact avec les clients, communication), et cela sans que Wesselni ne prenne de parts sur les courses. Cette application est 100 % algérienne et a enregistré jusque-là 15 000 téléchargements. Elle a été créée dans le cadre du projet «Alger Smart City» géré par la wilaya d'Alger. L'objectif de la Smart City d'Alger est d'optimiser la gestion de la ville, dans le but d'améliorer la qualité de vie de ses citoyens. Cela nécessite une implication directe des différentes parties prenantes dans la ville, y compris, et sans se limiter, les services de transport, d'énergie, d'urbanisme, d'eau, de sécurité, de santé et de logistique, entre autres. Cette application permet à ses utilisateurs de réserver des chauffeurs en ligne, avec une estimation du prix et de la durée du trajet connue à l'avance, 7/7 jours et H24, sans tarifs supplémentaires (pas de tarif de nuit), toujours avec une qualité de service premium, un temps d'attente minimum et un coût étudié en fonction de la distance et du trafic. Rapide, efficace et surtout rassurant, Wesselni s'impose comme une véritable alternative aux aléas du transport et du stationnement à Alger. Les villes sont généralement choisies pour leur taille, les grandes villes ayant un potentiel de demande plus important. Certaines données laissent supposer que les services de VTC répondent essentiellement à une demande qui était jusque-là insatisfaite. De même, certains suggèrent que leur rôle pourrait être particulièrement important dans les quartiers excentrés, où les transports publics sont peu développés et les taxis peu présents. Ils permettraient en outre de réduire la dépendance à la voiture personnelle en réduisant leur temps d'attente par rapport au taxi. Si les VTC et les transports en commun ont des parts de marché en commun (notamment les non-détenteurs de voitures) ils peuvent donc entrer en concurrence, les deux modes sont aussi complémentaires.