Bir El Ater (Tébessa) : Un homme succombe à ses blessures dans l'explosion d'une bombe Un homme de 60 ans, qui avait été gravement blessé à la suite de l'explosion d'une bombe artisanale, mardi dernier, à Oued El Fadiadh, relevant de la commune de Négrine, à 160 km au sud de Tébessa, a succombé avant-hier à ses blessures à l'hôpital de Annaba. Rebaï Mohamed-Salah, originaire de Bir El Ater, qui travaillait pour l'entreprise privée Essouhoub qui assure le ravitaillement en produits alimentaires des agents de sécurité du gazoduc Enrico Mattei, a été gravement blessé, avec deux autres personnes, par l'explosion d'un engin explosif dissimulé au bord d'une piste, au passage de leur camion. Bounnoghra (Skikda) : Les habitants bloquent la route Hier, la route menant de Collo à Oued Zhor a été coupée à la circulation suite à un attroupement massif des habitants de Bounnoghra, chef-lieu de commune situé sur le passage du tronçon routier. Les manifestants ont tenu à profiter d'un grave accident de la circulation pour revenir à la charge en demandant à ce que l'arrêté du wali interdisant le passage des camions de plus de 15 t par ces lieux soit rigoureusement appliqué. Plusieurs témoignages versent tous dans la volonté des habitants de cette région incrustée à l'extrême nord-ouest de Skikda d'en finir avec l'extraction abusive du sable de la plage de Oued Zhor. L'intervention des éléments de la gendarmerie a permis de convaincre les manifestants qui ont accepté en dernier lieu d'enlever les barricades. Jérusalem : Un Britannique poignarde un prêtre Un touriste britannique a été blessé par balle et arrêté après avoir tenté de poignarder un prêtre et des policiers israéliens en faction au Saint-Sépulcre dans la vieille ville de Jérusalem, a-t-on annoncé hier de sources policières. Muni d'un couteau, le touriste, âgé d'une quarantaine d'années, a tenté d'attaquer un prêtre et des policiers devant la basilique située à Jérusalem-Est annexée après sa conquête par Israël en 1967. Un policier a ouvert le feu sur lui le blessant grièvement. Le policier qui a tiré a agi comme le prévoient les consignes données aux forces de l'ordre en cas d'agression, ont indiqué les mêmes sources sans préciser le motif de l'assaillant. La tradition situe au Saint-Sépulcre, le haut-lieu de la chrétienté, les derniers épisodes de la Passion du Christ, sa crucifixion, sa mise au tombeau et sa résurrection. Massacres d'Arméniens : Des Turcs commémorent l'événement Pour la première fois, des Turcs ont commémoré les massacres d'Arméniens de 1915-17, lors de plusieurs rassemblements hier à Istanbul, brisant un tabou dans un pays qui récuse la thèse d'un génocide défendue par les Arméniens. Plusieurs centaines de policiers en civil et en tenue antiémeute protégeaient ce genre de manifestation inédite en Turquie, et ont empêché par la force des groupes de contre-manifestants de s'approcher. Pour ne pas heurter, les organisateurs avaient dans leur texte évoqué la « grande catastrophe », au lieu d'employer le terme de « génocide ». la question des droits de la minorité kurde. Les Arméniens qualifient de génocide les persécutions et déportations, de 1915 à 1917, qui ont fait, selon eux, 1,5 million de morts. La France et le Canada font partie des pays ayant reconnu l'existence du génocide. La Turquie reconnaît qu'entre 300 000 et 500 000 personnes ont péri mais, selon Ankara, elles n'ont pas été victimes d'une campagne d'extermination mais du chaos des dernières années de l'Empire ottoman. K. O., L. S.