Syrie Les frappes israéliennes menées hier en Syrie ont fait dix morts, dont trois soldats de l'armée syrienne et sept combattants alliés de nationalité étrangère, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). L'Observatoire n'était pas en mesure de définir la nationalité de ces combattants étrangers. Ils ont péri dans les tirs de missiles visant des positions près de la capitale, où sont stationnées des forces syriennes, des forces iraniennes et des combattants du Hezbollah libanais, alliés de Damas, selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Corée du Nord Les chefs de la défense japonais, américain et australien ont appelé samedi la Corée du Nord à reprendre les négociations sur la dénucléarisation, après l'échec du deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un fin février à Hanoï. Cet appel a été lancé par le secrétaire américain à la Défense par intérim, Patrick Shanahan et ses homologues japonais, Takeshi Iwaya et australien, Linda Reynolds, lors de leur réunion en marge du sommet sur la sécurité en Asie, connu sous le nom de «Dialogue Shangri-La», à Singapour. Les trois ministres ont eu des entretiens bilatéraux et ont convenu de lutter conjointement contre la contrebande destinée à la Corée du Nord. Allemagne La présidente du parti social-démocrate allemand (SPD), Andrea Nahles, a annoncé hier sa démission après la débâcle aux élections européennes, la montée des critiques en interne et des discussions sur le maintien de sa formation dans la coalition d'Angela Merkel. «Je n'ai plus le soutien nécessaire à exercice de mes fonctions», a déclaré Mme Nahles dans un communiqué annonçant son retrait aujourd'hui de la présidence du parti et mardi de la présidence du groupe SPD au Parlement allemand. Le SPD a subi dimanche dernier un gros revers aux élections européennes avec 15,5% des voix (en baisse de 11 points) se faisant doubler par des Verts, au-delà de 20%, là aussi un record. Chine–Etats-Unis Le ministre chinois de la Défense a déclaré hier que son pays était prêt à affronter les Etats-Unis dans le conflit commercial qui les oppose, mais garde ouverte la porte du dialogue. «Quant aux frictions sur le commerce initiées par les Etats-Unis : si les Etats-Unis veulent parler, nous allons maintenir la porte ouverte. S'ils veulent l'affrontement, nous sommes prêts», a dit le général Wei Fenghe lors d'un discours devant le forum de sécurité Shangri La Dialogue à Singapour, où la lutte d'influence entre les Etats-Unis et la Chine en Asie a dominé les débats. Washington et Pékin s'opposent dans un conflit commercial à coups de taxes douanières qui portent jusqu'à présent sur un montant de 360 milliards de dollars de produits.