A peine quelques mois après sa réception, la cité des 400 Logements LPA du Sahel, située à 1 km du chef-lieu communal de Boumerdès, continue à faire parler d'elle. Cette fois-ci, il s'agit des ascenseurs neufs qui tombent en panne une semaine après leur mise en service, à l'exemple du bloc 11, qui comprend 11 étages. Il est facile de deviner les sentiments des habitants des derniers étages qui se forcent à limiter les sorties au maximum. Quant aux personnes âgées, elles sont réduites à vivre en recluses. Il y a également le problème de l'obscurité qui règne dans ce nouvel espace urbain où existent d'autres projets. «Pourtant, relèvent les habitants, les poteaux électriques de l'éclairage public sont installés». «Alors, qu'attend la Sonelgaz ou Madi light pour leur mise en service ?», s'interrogent-ils. Toutefois, il n'y a pas que la gestion de l'OPGI, responsable de la cité, qui est en cause. Le comportement de certains habitants l'est autant. En effet, sous prétexte qu'il existe des malfaçons, des propriétaires ont entamé de grands travaux de réfection au mépris des normes de sécurité en touchant dangereusement les murs de séparation entre les appartements et ceux des façades. De plus et au vu des installations de paraboles sur les terrasses malgré leur interdiction et la mise en garde de l'OPGI, des problèmes d'étanchéité sont apparus et des gravats jonchent les passages au risque de provoquer des accidents.