Les acquéreurs des 195 logements LSP ont organisé, hier, un sit-in dans l'enceinte de leur cité. Ceci, comme l'a indiqué leur représentant, afin de dénoncer le non respect du cahier des charges. Notre cité ne dispose pas d'éclairage public, les blocs sont privés de minuteries et donc sans lumière, la voie d'accès n'est pas bitumée et se trouve transformée en une véritable gadoue lors des pluies. Les gravats laissés par les maçons jonchent la cité. Autre calvaire de ces nouveaux habitants, la tour à neuf étages est dépourvue d'ascenseur. L'espace a été prévu par le promoteur mais à ce jour ce moyen n'a toujours pas été installé. «Il est inconcevable qu'une tour ne soit pas dotée d'un ascenseur», s'indignent-ils. «J'habite au septième étage, s'insurge cet habitant, mon épouse malade ne pouvant gravir tous ces étages est obligée de demeurer chez ses parents jusqu'à la mise en marche de l'ascenseur». Cette vieille dame déplore à son tour ce qu'elle considère comme un véritable calvaire. Pour atteindre mon habitation située au huitième étage, je suis contrainte de me reposer à chaque étage, dira-t-elle toute essoufflée par ce parcours très éprouvant. La colère est générale. Mêmes les résidents des étages inférieurs dénoncent cette carence. Tous souhaiteraient que le promoteur daigne remédier à leur cadre de vie. Faute de quoi, menacent-ils, ils s'adresseront à la direction du Logement (DLEP).