Afghanistan Le général David Petraeus, commandant des forces américaines et internationales en Afghanistan, a affirmé hier qu'Oussama Ben Laden était probablement dans « une région montagneuse très très isolée » d'Afghanistan ou du Pakistan, jugeant sa capture toujours souhaitée. « Je ne pense pas que quiconque sache où se trouve Oussama Ben Laden », le chef du réseau Al-Qaîda, a dit le général lors d'une interview sur la chaîne américaine NBC, près de neuf ans après les attentats du 11 septembre 2001. « Le fait qu'il lui ait fallu quatre semaines pour diffuser un message de félicitations ou de condoléances montre à quel point ils est retranché sans doute dans une région montagneuse très, très isolée », a-t-il ajouté. Yémen Des militaires américains ont mené en mai une opération secrète contre des alliés d'Al Qaîda au Yémen et tué un vice-gouverneur provincial, rapporte samedi soir le New York Times. Citant des sources américaines ayant requis l'anonymat, le quotidien précise que l'attaque visait un groupe d'hommes soupçonnés d'agir pour le réseau terroriste d'Oussama Ben Laden dans le désert de la province de Marib. Selon les autorités yéménites, le vice-gouverneur de la province, très respecté localement, a été tué alors qu'il tentait de négocier leur reddition. Selon le Times, cette opération est au moins la quatrième menée contre Al Qaîda dans les montagnes et déserts du Yémen depuis décembre. Iran Les prochaines négociations entre l'Iran et le groupe de Vienne sur le programme nucléaire iranien devraient être basées sur l'accord tripartite signé en mai dernier à Téhéran avec la Turquie et le Brésil, a affirmé hier le chef de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien, Alaeddin Boroujerdi. « La Déclaration de Téhéran sera la base de nos prochaines négociations avec le groupe de Vienne », a déclaré M. Boroujerdi, affirmant qu'« il n'y a pas d'autre alternative pour ces discussions ». L'accord de Téhéran signé entre l'Iran, la Turquie et le Brésil prévoit un échange en territoire turc de 1200 kilos de son uranium faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kilos de combustible enrichi à 20% destiné au réacteur de recherche médicale de Téhéran. Cette proposition a été rejetée par les puissances occidentales. Les Occidentaux accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil. Mais Téhéran rejette ces accusations, insistant sur le caractère purement civil et pacifique de ses activités d'enrichissement.