La quatrième commission de l'Organisation des Nations unies (ONU) en charge de la décolonisation et le Comité spécial de la décolonisation, dit Comité des 24 «examinent la situation au Sahara occidental dans le cadre des questions relatives aux territoires non autonomes et à la décolonisation». C'est ce qu'a réaffirmé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans son rapport récent relatif à l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, cité par l'APS. Alors que ce conflit est traité par le Conseil de sécurité comme une question de paix et de sécurité, A .Guterres a rappelé que l'organe exécutif de l'ONU a «appelé de ses vœux, dans des résolutions successives à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental». Dans ce document transmis à l'Assemblée générale des Nations unies, il a évoqué l'ouverture par des pays africains de consulats à Laayoune et Dakhla occupés ainsi que l'annexion des eaux territoriales du Sahara occidental que le Front Polisario a qualifiée de «violations du droit international et d'atteinte au statut juridique du Sahara occidental en tant que territoire non autonome». Comme il a fait état de la poursuite des investissements marocains à l'ouest du mur du sable, citant en ce sens le projet du nouveau port près de Dakhla, qui vise à normaliser l'occupation militaire et l'annexion illégale de certaines parties du Sahara occidental. Le secrétaire général de l'ONU a mis en lumière également les préoccupations du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) qui «continue de s'inquiéter de la persistance des larges restrictions imposées par les autorités marocaines aux droits à la liberté d'expression et à la liberté de réunion et d'association pacifiques au Sahara occidental». Advertisements