Après le football, le sport mécanique est considéré à travers le monde comme la seconde discipline la plus fédératrice de spectateurs et surtout où les enjeux financiers sont colossaux. L'argent, nerf de la guerre dans chaque discipline, est un véritable problème au niveau de la Fédération algérienne des sports mécaniques. Les moyens sont limités, les infrastructures également, mais la volonté de donner un souffle frais est là. De par le monde, le sport mécanique est développé. Les pôles mécaniques ou circuits sont une nécessité à la fois pour les constructeurs qui font des tests sur des tracés sinueux à l'instar du Nurburgring en Allemagne et sont également utilisés dans le cadre de formation. Nos voisins marocains et tunisiens profitent eux aussi de ces infrastructures avec des journées dites open-days aux amateurs, ou aux professionnels qui viennent en compétition. Le financement de la discipline est également un point important pour son développement et pour sa dynamique à la fois pour l'organisation de courses de côte, de vitesse, de karting et de moto. De nombreux clubs ont vu le jour en Algérie, et rien qu'à Alger, on en compte une dizaine et autant à travers le reste du territoire. Appliqué à cela, une jeunesse algérienne très amoureuse des sports mécaniques. Hommes ou femmes, les deux pratiquent ce sport. Durant la saison régulière des courses de côte, il n'est pas rare de croiser une femme dans son baquet harnachée aussi bien que les hommes se partageant le volant avec son mari. Il s'agit d'une situation qui prend de l'ampleur et non d'un phénomène de mode appelé à disparaître. Le sport mécanique est ancré dans la dynamique des afficionados de la voiture et de la moto. Durant les courses de côte ou de vitesse, les jeunes se déplacent en grand nombre à la recherche d'un spectacle de qualité et une ambiance bon enfant. Il est à préciser que seul le sport mécanique draine des familles entières, pique-niquant au bord de la route admirant des pilotes qui usent de leur talent pour grimper sur le podium. La Fédération algérienne des sports mécaniques est là, son bureau national situé à Télemly y est depuis des décennies, mais les moyens qui lui sont alloués sont dérisoires voire nuls. Cette même fédération vient d'élire un nouveau président. Reconnu par ses pairs, Amine Laibi, pilote de karting professionnel, ayant porté les couleurs algériennes dans diverses compétitions internationales, présente sa feuille de route et parle en premier lieu de la création d'une fédération qui se base sur un socle sain et propice au développement et à la modernité. Advertisements