A l'occasion de la célébration de la Journée nationale des handicapés (14 mars), une cérémonie de signature de 11 contrats de travail au profit d'autant de personnes handicapées a été organisée, jeudi dernier, à Bellara (El Milia) par l'Algerian Qatari Steel (AQS), en présence des directeurs de l'Action sociale, de l'emploi et celui de l'Agence locale de l'emploi (ALEM). Le DG adjoint d'AQS Sofiane Chaib Setti, qui a présidé cette rencontre protocolaire, a affirmé que cette intégration de personnes aux besoins spécifiques entre dans le cadre de la loi 02/09 relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées qui stipule que tout employeur doit consacrer au moins 1% des postes de travail à cette catégorie. Avec les 5 handicapés recrutés en 2018, le nombre total de cette catégorie est désormais de 16 et devrait être revu à la hausse dans un proche avenir à 25 postes de travail. Le complexe sidérurgique compte actuellement quelque 1500 employés. Il fait travailler 1357 cadres et agents de maîtrise issus de la wilaya, dont 948 de la grande région d'El Milia, 226 de celle de Jijel et 183 de celle de Taher. Questionné en marge de la cérémonie, à propos de certains problèmes lors de la mise en service de l'unité de réduction directe «il y a trois semaines», le DG-adjoint Sofiane Chaib Setti affirmera que «lors du démarrage il y a eu quelques problèmes techniques comme dans toute installation. Ce sont des choses qui arrivent et qui sont liées à la complexité de l'installation. Des mesures correctives ont été prises en concertation avec notre partenaire, le constructeur américain Midrex», ajoutant que l'unité a repris et «on a eu le premier produit» avant de préciser que «le démarrage est sous la responsabilité du constructeur qui est là avec une équipe d'une quarantaine de personnes, et avec nous et notre contribution avec l'équipe d'AQS que je salue pour le travail colossal pour assurer la reprise de l'activité». Pour cette unité de réduction directe qui est, précisera-t-il, «la plus importante au monde», le démarrage s'est fait avec une capacité de 180 tonnes/heure et devrait atteindre d'ici quelques mois 300t/h après la stabilisation et la maîtrise. Actuellement, cette unité, dont la capacité est de 2,5 millions t/an, tourne à 60% de sa capacité nominale. Pour ce qui de la commercialisation, il dira : «Nous allons passer à un autre cap avec l'entrée de l'exploitation de l'unité de réduction directe. Avant, on achetait des produits semi-finis uniquement pour faire fonctionner nos installations avec des taux de 10 à 15% et éviter de tomber dans la non-exploitation de la période de garantie.» Pour l'avenir et avec le démarrage de toutes les unités, il affirmera: «On va être plus présent sur le marché qui est actuellement un peu saturé» ce qui fait que «d'ici à l'horizon 2022 on va exporter presque la moitié de notre production», révèlera-t-il. Pour ce qui est de la matière première, notre interlocuteur nous dira qu'elle est importée parce que l'Algérie ne dispose pas actuellement de minerai avec une teneur en fer de 67%. «On attend l'exploitation de Ghar Djebilet pour bénéficier d'une matière première produite localement», conclura-t-il. Advertisements