La lutte antiterroriste est soutenue désormais en Algérie par une couverture juridique supplémentaire, à savoir le décret exécutif n°21-384 du 7 octobre 2021 fixant les modalités d'inscription et de radiation de la liste nationale des personnes et entités terroristes et des effets qui en découlent. La publication de ce décret sur le Journal officiel n°78 du 13 octobre vient couronner une série de mesures prises par le Haut Conseil de sécurité, notamment le classement, en mai dernier, du MAK et de Rachad comme organisations terroristes, et une mise à jour en juin du code pénal algérien. La principale modification touche l'article controversé 87 bis qui élargit la définition du terrorisme à tous les actes visant «à accéder au pouvoir ou à changer le système de gouvernance par les moyens non constitutionnels». Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements