Q uel avenir pour le tourisme à Ténès au vu du retard accusé dans le désenclavement routier de la région ? La question est d'autant plus d'actualité que le chantier de la première tranche de 22 km de la pénétrante Chlef-Ténès (43 km) est de nouveau à l'arrêt depuis des mois. Et le flou persiste puisqu'aucune information officielle n'a été fournie jusqu'à maintenant quant aux causes de cette nouvelle interruption des travaux, alors que le chantier atteint un taux de réalisation d'environ 50%. Il faut rappeler que l'exécution de cet ouvrage est confiée à un groupement d'entreprises composé d'une société portugaise (chef de file), de l'Etrhb et d'une entreprise locale. Sur le terrain, la section, allant de l'autoroute Est-Ouest à hauteur de la cimenterie d'Oued Sly jusqu'à la commune d'Ouled Farès (10 km) connaît une certaine avance. Il ne reste, selon une source proche du projet, que la pose des poutres et la mise en place de l'enrobé. Par contre, pour ce qui est de la section qui va d'Ouled Farès à Bouzeghaïa, les travaux, selon nos informations, sont au stade de l'ouverture et l'aménagement de la chaussée. Les habitants de la région s'interrogent sur ces interminables retards qui durent depuis le lancement des travaux au début de 2016. Des retards «inexpliqués», selon eux, qui n'ont fait qu'aggraver le calvaire des usagers de l'ancienne route nationale reliant Chlef à Ténès. Celle-ci est d'ailleurs au bord de la saturation compte tenu de la circulation automobile intense, surtout en direction des villes côtières et du port commercial de Ténès. Le plus souvent, le trajet de 50 km entre la capitale du Cheliff et le littoral de la wilaya s'avère plus long, puisqu'il est parcouru généralement en une heure et demie. Advertisements