Alors que beaucoup de fédérations n'ont pas eu d'autres choix que de mettre en œuvre les dispositions du décret exécutif N: n°15-340, relatif au non-cumul, plusieurs clubs sportifs amateurs préservent quant à eux, le statu quo dans leurs organes donnant ainsi suite aux infractions qui impliquent quelques dirigeants sportifs bénévoles ayant des responsabilités dans des sections sportives parallèlement à leurs attributions électives au sein des bureaux exécutifs. En effet, des responsables de section relevant des CSA, maintiennent à ce jour leur position de cumulard après leur récente élection aux bureaux exécutifs de leur structure respective et continuent scrupuleusement de contourner les lois de la République sans qu'ils soient vraiment inquiétés par les présidents des CSA, et encore moins par leurs assemblées générales. S'agit-il donc d'une ruse méticuleusement planifiée au détriment des lois de la république ? Ou tout simplement d'une incompétence qui ne maîtrise guère la réglementation sportive ? Dans les deux cas, nul n'est censé ignorer la réglementation, dont le non-respect des textes législatifs peut effectivement entraîner à un éventuel rejet des procès-verbaux émanant des assemblées générales des CSA, notamment par l'administration locale chargée des sports en raison de non-conformité structurelle. Plusieurs inspecteurs relevant des administrations sportives s'apprêtent d'ailleurs dans le cadre de leur mission statutaires, d'interpeller les associations sportives concernées afin de veiller sur la bonne gouvernance du mouvement sportif conformément à la volonté politique nationale. Pour rappel, le décret exécutif n: 15-340 interdit formellement le cumul engendrant des fonctions électives. Les procédures règlementaires prévoient, selon l'article 07 dudit décret, 30 jours comme date butoir avant d'imposer les conséquences en allant jusqu'à la radiation des mises en cause.